Axe de travail 2:
Action et mise en œuvre

Faciliter une intervention et une mise en œuvre efficaces de solutions de haute qualité en matière de financement et d'assurance des risques climatiques et de catastrophes dans les pays pauvres et vulnérables.

Gestion des risques climatiques et de catastrophes –
Appel à une prise de décision tenant compte des risques

Le financement et l’assurance des risques sont d’autant plus efficaces lorsqu’ils font partie d’une approche nationale et systémique de gestion des risques climatiques et de catastrophes. Cette intégration au sein d’une politique plus large est inscrite dans la Vision 2025 du Partenariat, en particulier à travers l’un de ces indicateurs de résultat clés : « Augmenter le nombre de pays qui adoptent des solutions de financement et d’assurance des risques intégrées au sein de plans de prévention, de préparation, de réaction et de relèvement ». Deux autres indicateurs de résultat clés (« Optimiser la valeur de l’argent et de l’humain » et « Impact du développement du financement et de l’assurance des risques ») reposent sur une prise de décision tenant compte des risques et sur des stratégies intégrées, dans lesquelles les échanges et les interactions entrent en jeu, parmi différentes options de gestion des risques.

La planification tenant compte du risque nécessite que les gouvernements comprennent leurs propres faiblesses et le rapport coût-efficacité de la mise en œuvre de mesures spécifiques. Basée sur une analyse des risques et une évaluation des faiblesses solides, une stratégie de gestion globale des risques climatiques et de catastrophes s’associe à des efforts d’adaptation climatique à long terme, comprenant la réduction des risques, la préparation et le relèvement. Une telle stratégie se compose des éléments suivants :

  1. Prévention et réduction des risques,
  2. état de préparation,
  3. protection financière et transfert des risques et
  4. relèvement résilient (adaptation à long terme).

Les portefeuilles d’investissements qui intègrent ces quatre domaines peuvent fonctionner pour atteindre les objectifs de résilience de manière rentable. Ce processus devrait impliquer un large éventail d’acteurs incluant les organismes de planification gouvernementaux, le secteur privé, la société civile et les agences de développement afin de garantir une utilisation effective et efficace des connaissances et des ressources.

Le principal intérêt du financement et de l’assurance des risques dans ce processus est d’absorber les risques résiduels qui ne pourraient pas être réduits de manière rentable par le biais d’autres mesures. En outre, disposer d’un financement des risques préétabli favorise une réaction plus rapide et plus fiable en cas de catastrophe. Cela évite aux gouvernements de réaffecter des ressources limitées au sein de leurs budgets nationaux ou d’emprunter dans de très mauvaises conditions financières directement après une catastrophe.

Dans le cadre d’une approche de gestion globale des risques climatiques et de catastrophes, la modélisation du risque économique aide à identifier les options de prévention et de réduction des risques rentables et leurs contreparties jusqu’au stade où elles deviennent excessivement coûteuses, et le financement du risque s’avère plus réalisable. À partir de cette base, des instruments de financement des risques peuvent alors être identifiés et combinés en suivant une approche par niveaux de risque. Cela contribue finalement à identifier les combinaisons de mesures de gestion des risques qui impliquent le moins de coûts tout en maximisant la résilience.

Pour en savoir davantage sur la manière dont le Partenariat mondial InsuResilience promeut la gestion globale des risques climatiques et de catastrophes, vous pouvez consulter les études de cas présentées dans ce rapport annuel. À la fin de chaque étude de cas, le modèle de gestion des risques climatiques et de catastrophes est inclus afin d’indiquer où se situent les projets respectifs dans ce processus. L’aperçu qui suit montre comment les études de cas sont organisées en fonction des quatre éléments constitutifs de la gestion des risques climatiques et de catastrophes. Il est évident qu’un grand nombre des projets décrits dans les études de cas couvrent plusieurs de ces éléments, ce qui souligne la nature globale des solutions déployées dans le cadre du Partenariat.